Plusieurs promeneurs nous ont signalé le 25 janvier un élagage sévère des arbres et de nombreuses coupes d’arbustes intervenus en janvier. Ces arbres bordent le sentier du littoral à hauteur de l’ancien club St Hilaire. Après visite sur place, nous sommes horrifiés par la manière dont ont été taillés les trois pins maritimes bordant la falaise et par la disparition de tous les arbustes à leur base. Ces trois pins maritimes vont avoir du mal à survivre dans cet état, du fait qu’ils sont à la merci des coups de vent. Ils faisaient d’ailleurs barrage à ces vents pour les promeneurs du sentier du littoral. Même si les parcelles privatives vont jusqu’à la falaise, nous croyons savoir que le bord de la falaise fait partie du site classé de la Corniche Vendéenne.

Dans ce cas, ils sont soumis à la réglementation qui prévoit que « tous les travaux susceptibles de modifier l’aspect ou l’état d’un site classé sont soumis à autorisation spéciale délivrée par le préfet ».

Nous notons d’ailleurs que les troncs de ces arbres font partie de la parcelle de la villa grosse terre, propriété de la Mairie de Saint Hilaire. Nous avons donc demandé à Monsieur le Maire s’il était au courant de ces coupes sévères qui se sont attaquées à des arbres que l’on peut qualifier de remarquables et se trouvant à priori dans le périmètre du site classé de la Corniche Vendéenne.

Le CPNS a alerté l’inspectrice des sites classés à la DREAL des Pays de Loire. 

Nous attendons les réponses.

D’autres coupes ont eu lieu sur des cyprès de Lambert qui délimitent la parcelle des jardins de Grosse Terre et nous constatons des coupes de branchage avaient encore lieu près de la falaise. Etaient-elles nécessaires ?

Vous pouvez voir sur les photos, le dégagement opéré des anciennes clôtures et la nouvelle terrasse surélevée qui prend place autour du bâtiment principal.

Si nous dénonçons des travaux paysagers non respectueux de la richesse des arbres qui se trouvaient sur la parcelle, l’ensemble formé par les nouvelles constructions a gagné en esthétique -point de vue subjectif, nous en convenons. De plus, sur le chantier ouvert, nous avons cru voir à travers les vitres que l’ancienne décoration « belle-époque » avait été conservée à l’intérieur (ancien bar et miroirs). Nous avions émis le vœux de voir ces décorations préservées et nous en donnons acte au promoteur.


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