Une fois n’est pas coutume, mais le CPNS tient à préciser une information passée dans le journal Ouest-France du 2 décembre 2021. Dans un article intitulé « Les élèves de Saint-Gilles-Croix-de-Vie planteront des oyats dans la dune désenrochée », la tournure d’une phrase laisse à penser que l’association V.I.E. serait à l’origine de la plantation d’oyats qui sauvegarda, fin des années 1970, la précieuse dune de la Garenne, protectrice de la cité :
Extrait de l’article :
« Selon l’association VIE, dont le président fondateur Jean-Marcel Couradette œuvra pour la protection de la dune, 250 000 pieds d’oyats avaient déjà été plantés entre 1978 et 1980 dans la dune de La Garenne par des bénévoles et des écoliers, pour consolider la dune qui s’érodait en ensablant le port de Saint-Gilles. »
Le CPNS ne conteste pas que Jean-Marcel Couradette fut l’une des chevilles ouvrières essentielle à cette opération ; mais, à l’époque, il agissait sous l’égide du CPNS, association créée en 1973, dont il était vice-président. Ce n’est donc pas au sein de l’ association V.I.E., créée en 1996, que l’opération fut menée, comme pourrait le laisser croire la formulation employée dans l’article.
Grace à son ouverture d’esprit, associée à ses compétences agronomiques, Jean-Marcel Couradette permit au CPNS d’associer à ce projet la municipalité de l’époque, dans laquelle il siégeait en qualité d’élu d’opposition municipale.
Pour cette action le CPNS reçut, en 1986, le « Grand prix Nature et Patrimoine » et le « Prix des jeunes » décernés à l’échelon national par la « Fondation Nature et patrimoine Ford ».
Mais ce partenariat fructueux ne s’arrêta pas là. De 1984 à 1988, la ville de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et le CPNS présentèrent au Ministère de l’Industrie et de la Recherche un programme de rénovation sur 4 ans concernant la dune bordière du massif dunaire du Jaunay. Sur la période, 600 enfants de toutes les écoles, encadrés de leurs professeurs et de bénévoles ont planté, pendant ces 4 années, 400 000 pieds d’oyats. Pour cette nouvelle action, la ville et le CPNS se virent attribuer le « Logo de l’année européenne de l’environnement » dans la catégorie « projet pilote exemplaire de protection de l’environnement ».
Merci à cet article d’éclairer l’histoire et de remettre en perspective que la protection soft donc végétale, est et a été, la meilleure solution pour protéger la dune de l’érosion. La dune de la Normandeliere ne devrait-elle pas s’inscrire dans cette logique historique ?