Une fois n’est pas coutume, quoique chaque coutume ait eu un début. Un membre du CPNS ancien bénévole à l’association « l’étape » a vu des personnes passer la nuit (peut être plus) dans des toilettes publiques . Il n’est pas dans la ligne de conduite du site du CPNS de relayer ou de mettre en avant ,des sujets de société autres que ceux liés à l’environnement à la sauvegarde de nos sites, ou aux actions que nous menons, d’autres s’en chargent heureusement très bien. Ce texte m’interpelle en tant qu’humaniste ou tout simplement en tant que citoyen.
« Personne à la rue ? »
Si, malheureusement. À Saint-Gilles-Croix-de-Vie, on dort dans la rue ou dans les toilettes publiques. Sauf erreur, il existe deux places à L’Étape, (trois autrefois), une à Saint-Hilaire-de-Riez, sept à Challans, sept aux Sables d’Olonne également. « L’orientation des personnes à la rue » s’effectue par le numéro de téléphone départemental 115.
« Allez voir ailleurs ! »
C’est VISTA, association vendéenne dont L’Étape est « partenaire », qui gère les places vacantes d’hébergement sur tout le département. « Ensemble contre l’exclusion » est sa devise. Son site précise que « les financeurs publics majeurs » sont l’État, le Département de la Vendée,
l’ARS, auxquels s’ajoutent « d’autres financeurs publics et privés ». Ça ne suffit pas ? La preuve que non.
« VISTA s’autorise à interpeller les pouvoirs publics, ses financeurs ou les élus quand elle identifie des besoins nouveaux […]. » C’est le moment.
Dormir tranquille…
Le film L’Abbé Pierre – Une vie de combats est actuellement à l’affiche de CinéMarine. En rappelant un « hiver » que les plus anciens ont connu, il rend encore plus insupportable « la misère et les injustices » d’aujourd’hui, chez nous. Sans attendre le froid de 2024, ne faut-il pas multiplier par trois le nombre de places d’accueil des « sans-abri » à Saint-Gilles-Croix-de-Vie ?
En réveillant nos consciences, nous dormirons mieux.
Jean-Pierre Majzer, membre du CPNS