Le CPNS avait alerté en 2017 sur les modes de chauffage choisis par la communauté de communes qui allaient entraîner des coûts d’entretien très importants impactant financièrement les habitants.

La presse nous interrogeait alors et écrivait :

« Le CPNS estime que la future piscine sera un gouffre énergétique et financier, qui consommerait « autant que les piscines construites dans les années 80 ». Michel Chevalier, spécialiste en énergie, regrette qu’il n’y ait pas eu « de réelles recherches » pour en faire un bâtiment économe en énergie : « On nous annonce une consommation de 2 429 kWh/an quand les modèles allemands ou nordiques oscillent entre 1 200 et 1 800. Aujourd’hui, il existe même des piscines passives… » À quel prix ? « Certes, il y a un surcoût au départ mais le retour sur investissement est de dix ans. Là, on ignore l’évolution du prix de l’énergie et cela peut vite devenir insoutenable… »

A la place d’opter pour du chauffage solaire ou par géothermie, le président de la communauté de communes de l’époque, avait choisi le chauffage au gaz.

Vous savez ce qu’il en est du coût actuel de l’énergie ! Interrogé par Ouest France le 11 septembre dernier, le gestionnaire du multiplexe déclarait « Au bout de cinq ans, on maîtrise bien l’outil mais on va aller plus loin dans la maîtrise des coûts énergétiques ; on se pose des questions quant à la pertinence de garder le bassin extérieur ouvert cet hiver. Établissement public, le multiplexe connaît un déficit structurel prévu dès sa conception » François Blanchet, président de la communauté d’agglomération poursuit : « On assume que ça coûte de l’argent parce que c’est un établissement au service des habitants mais il faut trouver un juste équilibre »

Le CPNS reconnaît que la fermeture de l’établissement, comme il a été décidé par les gestionnaires de la piscine de Saint Jean de Monts, n’est pas envisageable dans la mesure où il est nécessaire pour l’apprentissage de la natation en milieu scolaire ou autre. Par contre, la fermeture du bassin extérieur en hiver serait la moindre des choses. De plus il est vraiment temps d’étudier des possibilités d’amélioration du bilan CO2 et par là même du coût final pour les citoyens, d’autant plus que des aides d’État existent actuellement dans le domaine.

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