Depuis quelques jours, circule sur les réseaux sociaux une polémique pour s’opposer à l’abattage d’un pin parasol presque centenaire rue du Montmidi à Saint-Hilaire-de-Riez. Le propriétaire de la parcelle veut l’abattre afin de diviser son terrain et permettre la construction de 2, voire 3 maisons supplémentaires.
Cet arbre n’est pas classé actuellement ; il a été repéré dans le récent inventaire des arbres commandé par la Ville. : il sera proposé au classement d’arbre remarquable lors de l’enquête publique de la modification du PLU de Saint-Hilaire-de-Riez qui aura lieu fin d’année 2022.
Ce pin pignon (Pinus pinea L.) est un sujet rare de cette taille sur le territoire de la commune et a une valeur patrimoniale importante bien que subjective., c’est pourquoi les riverains, les passants et les défenseurs de la nature en ville sont nombreux à se mobiliser.
L’arbre n’est pas malade et a une certaine ampleur qui apporte de l’ombre et de la fraîcheur. Son abattage irait à l’encontre de tous les discours politiques locaux qu’on entend à propos de l’artificialisation des terres, des îlots de chaleur, …
A la place de cet arbre, 2 ou 3 maisons supplémentaires avec peu de jardin, des demandes en eau supplémentaire alors que nous en manquons de plus en plus en Vendée.
Le CPNS demande donc aux élus une médiation. Réfléchissons : d’un côté un intérêt privé financier, de l’autre, un patrimoine, un arbre reconnu remarquable par des spécialistes, des élus et une mobilisation citoyenne mais un texte de loi qui concrètement ne le protégera que dans 5 mois !
Attendons et Négocions !
A l’heure où nous écrivons cet article, nous apprenons que l’abattage de l’arbre a été mis en suspens pour le moment par le propriétaire qui souhaite rencontrer la mairie et le groupe citoyen de sauvegarde du pin parasol en novembre. Affaire à suivre donc.
Abattre un arbre qui plus est centenaire a-t-on le droit ? Nous lui devons respect, il nous apporte fraicheur, richesse de son sous sol, beauté de son port. A St Hilaire de Riez tout comme à St Gilles les arbres gênent, défoncent les trottoirs, là c’est pour construire… Quelle tristesse à l’heure où nous devrions réfléchir à nos gestes, les précédents sont souvent dangereux…