Suite à vos interrogations, nous précisons quelques informations :

A Saint-Hilaire-de-Riez, un terrain de rugby de 6600 m² a vu le jour fin novembre 2023. « Finies les billes en caoutchouc, le tapis synthétique est accompagné d’un remplissage organique naturel, à savoir de la rafle de maïs » explique Madame le Maire Katia Viel. « L’eau de pluie est récupérée grâce à une cuve d’une capacité de 1000 m3. Elle sera utilisée pour arroser le terrain de rugby d’honneur situé à côté de ce nouveau terrain synthétique »

A Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la pelouse du stade de la Vie va être remplacée par un terrain synthétique au cours du second semestre 2024 afin d’être praticable TOUTE l’année (notons que d’août à novembre 2022,elle n’a pu être utilisée du fait des remontées d’eau salée et de la sécheresse). Un marché pour les travaux a été lancé en novembre 2023.

L’adjoint à l’environnement nous explique :

« le choix ne se portera pas sur le plus offrant mais sur la qualité organique du remplissage, sans doute du sable ou du liège. La sous-couche sera perméable » La Municipalité attend donc les offres. Elle compte sur une durée de vie de 15 à 20 ans, avec une rentabilité à 6 ans. L’ancien gazon naturel nécessitait 6000 m3 d’eau potable par an ! nous affirme l’élu. En entretien, il faudra compter un hersage par an et regarnir de temps en temps.

Dans un reportage télévisé en novembre 2023, nous apprenions qu’une loi européenne oblige les communes à remplir leur pelouse artificielle de matières naturelles et non plus de billes de caoutchouc toxiques pour la santé et l’environnement. Ce peut être des rafles de maïs, du liège ou même des noyaux d’olives.

La décision de mettre en œuvre  ces terrains synthétiques fait débat pour nous-mêmes et certains de nos adhérents mais il reste difficile de prendre catégoriquement position contre le terrain synthétique.

« Il n’y a pas que le coût écologique à considérer, il y a aussi le coût financier d’entretien » : disent les élus

« Si l’investissement de départ est plus élevé pour un terrain synthétique, le coût d’entretien est minimisé (plus d’arrosage, d’engazonnage, de tonte, ). C’est une vraie économie sur les dépenses de fonctionnement  et lorsqu’on sait qu’on va en plus économiser une grande quantité d’eau… ».

Retenons qu’aujourd’hui des efforts ont été faits sur les matières organiques de remplissage et que la sous-couche reste perméable.