Pour le CPNS, la réduction des déchets est une thématique très forte qu’il décline sous différentes formes: repair-café, boîte à dons… Aussi, chaque année, à l’occasion de la Semaine européenne de réduction des déchets proposée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) , les bénévoles du CPNS initient une action. Cette année, le CPNS s’est associé à l’association hilairoise Nature et culture pour sensibiliser le public sur la réduction des emballages qui représentent pas moins de 26 kg par an dans nos
poubelles. Avec le concours de l’hypermarché U de Saint-Hilaire-de-Riez, les bénévoles ont constitué 2 chariots de produits d’utilisation équivalente mais de présentation différente. La comparaison des prix et des poids de déchets générés a été l’occasion d’interpeller les consommateurs sur leurs modes de consommation et leurs achats. Une quinzaine de questionnaires SERD ont été distribués aux clients de l’hypermarché pour transmission à l’Ademe.
L’action de sensibilisation s’est déroulée le jeudi 24 novembre de 17h à 19h dans le hall d’accueil de l’hypermarché que nous remercions chaleureusement.
le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !
La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD), inscrite dans le cadre de la campagne nationale sur la réduction des déchets, est un moment fort de mobilisation: plus de 27 pays y participent cette année. L’objectif vise à sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets générée et donner des clés pour agir au quotidien aussi bien à la maison, au bureau ou à l’école, en faisant ses achats ou même en bricolant. Le meilleur des déchets est celui que l’on ne produit pas! La prévention des déchets c’est donc agir pour ne pas produire les déchets en consommant mieux (consommation de produits peu emballés, écolabellisés), en produisant mieux (production de produits éco-conçus), en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don) et en jetant moins (compost par exemple) !
Article issu de l’édition de Challans – Saint-Gilles-Croix-de-Vie du samedi 26 novembre 2016
De bonnes astuces à glisser dans son chariot
Face aux clients d’un supermarché, ces défenseurs de la nature sont venus montrer qu’il était possible d’alléger son chariot. Ils y ont échangé des idées et les bonnes adresses locales.
Pourquoi ? Comment ? Est-il possible de faire moins de déchets ?
À l’entrée de l’Hyper U, deux chariots de supermarché accueillaient les clients, jeudi soir. Un chariot « malin » et un autre « gaspi », préparés par les bénévoles des associations CPNS (comité pour la protection de la nature et des sites) et Nature et culture. Résultat :« On s’aperçoit que si on fait attention, on fait moins de déchets, mais aussi des économies », résume Cyriaque Feuillet. Il pointe par exemple du doigt ces deux modèles d’essuie-tout, de la même marque. Le« nature » , qui dispose d’un écolabel,« biodégradable et dont le recyclage sera meilleur », précise Marie-France Simonnet, est au final« moins cher ». Autre produit dans le viseur : la viande et son« emballage » léger, au rayon boucherie tandis que dans sa version déjà préparée, elle s’encombre d’un plat en polystyrène. Ou ce grand bocal de compote, préféré à ces portions individuelles, car« on peut le réutiliser », etc.
Quelle a été la réaction des clients ?
À les entendre, beaucoup ont déjà pris de bonnes habitudes. Certains y ont été forcés, comme Martine qui,« pendant 35 ans, a habité un lieu où il n’y avait pas de ramassages d’ordures …» Par exemple, elle boit l’eau du robinet et n’achète pas de bouteilles. Une bonne idée, confirme Marie-France Simmonet,« sauf contre-indications thérapeutiques ». Anne-Marie achète son« riz en vrac » et« des recharges de café » qu’elle déverse ensuite dans ses bocaux à la maison. Élisa, qui eu le déclic« il y a deux ans », achète sa lessive à la« Biocoop dans un distributeur de lessive. » Comme ça, elle peut recharger son bidon sans acheter de nouveau contenant, et elle va acheter sa viande chez« chez un agriculteur de Saint-Révérend », qui l’emballe« dans du papier alu ». Mais pas de révélation, même en faisant attention,« il nous reste toujours des emballages pour les yaourts, les plastiques autour des sopalins, etc. »
Quelles sont les astuces échangées ?
Pas de mystère : ici, la lingette nettoyante est« effroyable », car elle devient vite un déchet à répétition. Alors on se refile la recette pour fabriquer son propre nettoyant multiusage, en versant dans un vaporisateur d’un litre« une cuillère à soupe de bicarbonate de sodium, un litre d’eau chaude, deux cuillères à café d’huiles essentielles bio (lavande, citron ou tea tree)diluées dans une cuillère à soupe de vinaigre blanc ». À l’attaque des lavabos, éviers, douches, réfrigérateurs, etc. Pour le lave-vaisselle, idem :« Je mets une moitié de tablette et je complète par du bicarbonate, ça a l’avantage de nettoyer les canalisations », indique Marie-Françoise Simmonet. C’est fait, tout est noté.
Marylise KERJOUAN.
Article issu de l’édition de Challans – Saint-Gilles-Croix-de-Vie du samedi 26 novembre 2016