Ces pales qui nous émerveillent et qui tournent dans le vent (quand il y en a !) seraient-elles si merveilleuses que ça ?
Les éoliennes ont envahi nos campagnes, nos littoraux et sont présentées dans le monde entier comme le symbole de l’écologie et de la lutte contre le changement climatique .Mais alors, comment se fait-il qu’elles fassent surgir autant de contestations contre la pollution visuelle (mais pas que !), les atteintes à la santé humaine (électro-sensibilité), pertes de bétail, atteintes à la biodiversité, notamment pertes de chauve-souris, d’oiseaux…
Que penser de cette énergie « verte » ?
En 2024 (le 12 mars), la Cour d’Appel de Rennes a reconnu l’existence de nuisances visuelles, sonores, sanitaires et électromagnétiques suite à l’action de l’association  SOS danger éoliennes . Désormais, plus de 450 associations luttent contre des projets éoliens en France, des maires sont vent debout contre la défiguration des paysages et pour la protection de zones agricoles et naturelles définies dans les règlements d’urbanisme locaux (PLU).
Mais que cachent encore ces implantations à marche forcée que l’Union Européenne impose à nos gouvernements, sous peine de sanctions financières, s’ils n’ont pas atteint les objectifs définis justement par l’UE ?
En France, aucune usine ne fabrique d’éoliennes : 30% sont fabriquées au Danemark, 65% en Allemagne et le reste en Chine. Ces entreprises sont cotées en bourse et ont donc intérêt à vendre le plus possible. Leur durée de vie est de 20 à 25 ans.
La production d’électricité éolienne demande d’immenses espaces car la force du vent est variable, faible à trop forte , et les nuisances générées importantes. Ce qui oblige à installer des milliers de ces machines industrielles géantes (jusqu’à 240m de haut, 150m d’envergure) au milieu des champs, dans les forêts… cela conduit à une dégradation de l’environnement.
Contrairement aux affirmations marketing, les éoliennes en mer ne fournissent pas une électricité fiable et abordable, mais intermittente et coûteuse.
Les détournements de fonds ne sont pas rares et des prises illégales d’intérêts ont généré à nos jours environ 250 plaintes. Le lobby du vent serait-il si vertueux ?
Coût : De 45€ le mégawat on est passé à 220 €. Le coût des parcs avoisine autour de 40 millions d’euros.
De quoi se compose une éolienne ?
Une tour ou mat : en acier ou en béton dont les fondations accueillent une masse de béton d’environ 600 à 800 tonnes, voire plus (95% du poids de l’éolienne). En mer, les éoliennes sont ancrées aux fonds marins par des câbles.
Les pales : matériaux composites thermodurcissables non recyclables, fibre de verre piégée dans une résine époxy ou polyester.
La nacelle : on y trouve entre autres des aimants permanents qui contiennent du fer, du cobalt ou nickel, alliés à des métaux de terres rares.

Pour ceux qui voudraient s’intéresser de plus prêt à ce sujet, nous pouvons vous recommander le livre de Fabien Bouglé (expert en politique énergétique) : « Eoliennes : La face noire de la transition écologique »,Editions du Rocher. (cf notre fiche lecture)
Autre suggestion : Valérie Bernardeau « Association SOS danger éoliennes ». Voir le lien ci-dessous vers la revue NEXUS.

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