Le week-end du 30-31 janvier 2021, marées de 93 et fortes rafales de vent, la mer a de nouveau attaqué la dune du Jaunay (St Gilles Sud).
Sur le remblai, des pierres jonchent le sol. A l’entrée nommée » la Vigie », la mer a creusé derrière la descente en béton (photo 1), les réseaux sont découverts (photo 2 ).
Du côté de la Paterne (accès 28) les fils de protection sont arrachés et l’escalier Kerlo (accès 29) est encore plus dans le vide du fait du désensablement (photo 3). Plus de protection de part et d’autre de ces 2 descentes et un spectacle de désolation à marée basse, les piquets de protection et de gros déchets jonchent la plage (photo 4 et 5).
Tout est différent à la descente suivante (StGIL 30) : là, le sable est revenu et les protections sont intactes (photo 6) ; faut-il redire que les blocs installés à la Paterne et à Kerlo ne sont pas la panacée et amplifie le phénomène d’érosion de part et d’autre de leur lieu d’installation en perturbant le phénomène d’équilibre naturel de la vie d’une plage. La descente de Kerlo ne pourrait-elle pas se concevoir comme une pêcherie sur pieux qui serait déplacée tous les 5 ou 10 ans plutôt qu’une construction en dur à la base ? Le sable revient toujours aussi privilégier des constructions légères qui passent les tempêtes d’hiver pour éviter un trop grand recul de la dune et accepter de minimiser les accès aux plages en cette période.
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Un dauphin échoué sur la plage
Le lundi suivant, un jeune dauphin de 1,50m est même échoué, un de nos administrateurs en fait le signalement à l’observatoire Pélagis à La Rochelle qui est chargé d’études sur la conservation des mammifères et oiseaux marins. Ils ont observé beaucoup d’échouage en ce mois de janvier 2021 mais ceux-ci ne sont pas dus aux tempêtes : le plus souvent les animaux échoués sont blessés : ce sont des captures accidentelles de fileyeurs qui les relâchent mais leurs blessures les affaiblissent et ils meurent en haute mer, les vents de mer les ramènent sur les côtes.