Celle-ci organisée par le CPNS en partenariat avec la p’tite gare pendant la SERD (Semaine Européenne de Réduction des Déchets) le 23 novembre dernier a été riche en découvertes.
En général le matin a été un peu déserté sauf le Repair café habituel (35 personnes en général). L’après midi a regroupé beaucoup d’acteurs dans la même salle créant une synergie
et même des échanges entre animateurs. Le grand public était souvent un public intéressé par un ou plusieurs thèmes de la journée et heureux d’avoir des interlocuteurs « pratiques » :
on citera parmi eux :
– « Idée d’en faire » de Michel Mouillé qui produit du faux café à base de céréales (épeautre) ou de légumineuses (pois chiches) torréfiés, de même des fours ou des déshydrateurs solaires ou des marmites norvégiennes

– Les produits « low tech » qui sont conçus pour être robustes et durables, tout en minimisant l’utilisation de ressources rares et en réduisant la production de déchets :
exemple un vélo producteur d’énergie réalisé par les bénévoles de la loco des savoirs

ou l’utilisation d’une imprimante 3D
– Rodrigue Martial et son vélo cargo (cf notre article …..)
– Les vêtements ou accessoires de mode issus du « upcycling » (ou valorisation des produits usagés en leur donnant une nouvelle vie plus qualitative) produits par des couturières soit bénévoles à la p’tite gare, soit professionnelle ont fait l’objet d’un défilé de clôture de la journée qui a beaucoup séduit le public et tous les intervenants encore présents.

– Le collectif action climat du Pays de St Gilles présentait l’escape game Wasta qui sensibilisait aux conséquences du gaspillage alimentaire et la méthode « BISOU »  à retenir lors de nos achats toute l’année !

Le CPNS quant à lui, a organisé un troc pour montrer l’intérêt de la réutilisation (une réduction de la consommation d’énergie et d’eau mais aussi un acte social de même que celui qu’offre une boîte à dons si celle-ci est utilisée correctement).
Le principe du troc n’est pas intégré par la majorité des personnes. Elles ont plus apporté pour vider leurs placards que de jouer le jeu de l’échange, c’est une conséquence de notre société de surconsommation !
Néanmoins, certaines jeunes femmes sont venues exprès pour le troc, ont fait des échanges et souhaitent que d’autres trocs soient organisés.

En tout une quinzaine d apporteurs et 6 objets repris.