Nous apprenons le décès de Jean Renard, disparu le 31 décembre 2020. Enseignant à l’université de Nantes pendant un tiers de siècle, il s’était imposé comme un des grands spécialistes de la géographie sociale et rurale. Il avait notamment travaillé et fait travailler sur les transformations induites par l’essor balnéaire de la seconde moitié du 20e siècle, en particulier en Vendée (voir par exemple cette fiche de lecture), avec une sensibilité particulière pour les enjeux environnementaux qui s’en dégageaient.
Car Jean Renard n’était pas qu’un universitaire. Dans les années 1970, il a aussi été président de l’APNO¹, qui fête son cinquantième anniversaire cette année. Il se rappelait du combat en 1975 pour sauver les sites de la Gachère et Mireille oasis, promis à l’installation d’une centrale nucléaire à eau bouillante (lien vers l’article). Il aimait d’ailleurs partager ses connaissances à un large public, ne rechignant pas à participer à certaines manifestations culturelles du CPNS (débat avec Fernand Verger en avril 2011, lors de la manifestation organisée par le CPNS pour le Week-End du Développement durable à la salle de la Conserverie de Saint-Gilles-Croix-de-Vie) ou à écrire des articles dans les revues associatives, dont le bulletin du CPNS (« Le littoral vendéen en 2011 : état des lieux », bulletin 2011).
Vous pouvez lire l’article ici :
Article JRenard Bulletin CPNS 2011
Le monde universitaire et le monde associatif perdent là, assurément, une personne-ressource précieuse. Jean Renard était médaillé de bronze du CNRS, prix de thèse Olivier-de-Serres, titulaire du prix Georges-Hachette (2005) et commandeur de l’ordre des Palmes académiques. Toutes nos condoléances vont à sa famille et à ses proches.