« Ce n’est que neuf ans après le débat public et six ans après l’enquête d’utilité publique que les porteurs du projet ont reconnu que le site était composé à 98% de zones humides et comportait de nombreuses espèces protégées, nécessitant dès lors de nouvelles autorisations environnementales. Nous demandons au gouvernement français de se mettre en cohérence avec ses propres déclarations en renonçant à ce projet. »
Denez L’Hostis, président de FNE – 7/12/2015
En quoi le sud Loire est concerné sur le plan environnemental ?
Les Vendéens ont réagi très tôt à l’arbitrage régional pour le déplacement de l’actuel aéroport de Nantes, en réclamant des aménagements pour améliorer l’accès au site de Notre-Dame des Landes qu’ils jugent trop éloigné. Améliorer l’accès veut dire: voies routières plus rapides à défaut de transports collectifs, nouveau franchissement de la Loire, emprises multiples sur les espaces agricoles et les espaces naturels.
Finalement le nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes signifie non seulement la destruction de 1200ha de terres agricoles, de zones naturelles, de zones humides non compensées, mais aussi destruction d’une tête de bassin, ce qui contrevient gravement au SDAGE Loire Bretagne (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau) , mais aussi destruction des rives nord et sud de la Loire pour les infrastructures connexes du nouveau franchissement du fleuve, destruction d’espaces agricoles et naturels de part et d’autre de la Loire pour relier les différentes agglomérations de la Région, ligne LGV Rennes-Nantes, tram train Nantes-Nord sur Erdre-Chateaubriand, redimensionnement du réseau routier existant etc.
Non seulement l’inutilité publique du projet de Notre-Dame-des-Landes est de plus en plus évidente, mais son impact écologique est énorme et serait irréversible.
Pour FNE, à l’heure de la Cop21, le projet de Notre Dame des Landes est l’exemple même de l’incohérence entre une demande de réduction des émissions de gaz à effet de serre et le soutien à la construction d’un aéroport inutile. Lire le communiqué FNE, cliquer ici
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