icone50px_glossaireGLOSSAIRE

A
A.B.F. : voir Architecte des Bâtiments de France

Abiotique : Qualifie un milieu où les organismes vivants ne peuvent exister. Se dit parfois d’un facteur physique ou chimique de l’environnement.

Abondance : Nombre d’individus d’une espèce par unité de surface ou de volume.

Aborigène : originaire du pays où il vit : arbres aborigènes.

Aboteau : Barrage interceptant en partie le courant d’une rivière.

Absorption : Processus physique d’adhésion de substances dissoutes ou dispersées à la surface d’un corps solide (voir charbon actif).

Acide : Substance qui se dissocie plus ou moins complètement en solution aqueuse pour produire des ions hydrogène H+. Un acide est d’autant plus fort qu’il donne dans l’eau plus d’ ions H+. Parmi les acides utilisés en traitement des eaux, on peut citer : l’acide sulfurique ; l’acide chlorhydrique.

Acclimatation : Processus d’adaptation de populations d’organismes aux changements d’environnement naturels ou aux changements à long terme imposés par l’homme ( rejet continu de résidus industriels ou d’eaux usées par exemple)

Accoutumance : Processus par lequel un organisme vivant tolère progressivement des modifications de l’environnement.

Adaptation : Processus et résultat de l’ajustement d’un organisme vivant ou d’une société aux conditions d’un environnement donné, ce qui lui permet de survivre, de se reproduire et de se développer.

Adoucissement : Procédé de traitement destiné à éliminer la dureté de l’eau (due à la présence des sels alcalino-terreux : carbonates, sulfates et chlorures de calcium et de magnésium). L’eau adoucie n’est pas incrustante et mousse facilement avec le savon.

Aérobies : se dit des micro-organismes qui ne peuvent se développer qu’en présence d’air ou d’oxygène. La présence de tels micro-organismes permet une dégradation de la matière en gaz carbonique et en eau.

Affermages (contrat d’) : Mode de gestion e selon lequel la collectivité garde la maîtrise d’ouvrage et le financement des investissements mais délègue l’exploitation, l’entretien et la facturation du service à une société privée dite «fermière».

Affluent : Cours d’eau qui se jette dans une autre.

Agenda 21 Local : l’Agenda 21 local est un programme d’actions, définissant les objectifs et les moyens de mise en oeuvre du développement durable du territoire. Il est élaboré par la mise en cohérence des objectifs de la collectivité et en concertation avec l’ensemble de ses acteurs socio-économiques. C’est un processus basé sur un diagnostic, qui va permettre d’établir un programme, lui-même périodiquement évalué selon une grille d’indicateurs, pour être éventuellement réorienté dans ses étapes suivantes.

Agglomération : Z one dans laquelle la population ou les activités économiques sont suffisamment concentrées pour qu’il soit possible de collecter les eaux pour les acheminer vers un système d’épuration unique.

Agressivité (d’une eau) : Aptitude d’une eau à dissoudre le calcaire, liée à la présence dans l’eau de gaz carbonique excédentaire (gaz carbonique agressif)

Alcalinité : Teneur d’une solution en ions hydroxyde OH- . Une solution est d’autant plus alcaline (ou basique) que son pH est élevé au dessus de 7.

Alcalins : Groupe de métaux monovalents comprenant, entre autres, le sodium et le potassium. Ils entrent dans la composition des bases (ou alcalis) dites fortes (soude, potasse).

Alluvions : Sédiments (boues, sables graviers) charriés par les cours d’eau et qui se déposent dans les zones où le débit et la pente sont plus faible.

Altération : Décomposition par voie physique, chimique, biologique, des minéraux constitutifs de roches. Ce qui entraîne la formation d’autres roches.

Altération d’un milieu aquatique : Modification de l’état d’un milieu aquatique ou d’un hydrosystème, allant dans le sens d’une dégradation. Les altérations se définissent par leur nature (physique, ionique, organique, toxique, bactériologique,…) et leur effet (eutrophisation, asphyxie, empoisonnement, modification des peuplements,…).

Alignement : Limite entre le domaine public et une parcelle privée.

Aménagement du territoire : l’aménagement du territoire a pour objet la conservation et la mise en valeur du patrimoine national, le développement des infrastructures et la création des équipements destinés à favoriser le développement économique du pays, compte tenu des besoins socio-économiques de la nation.

Aménagement foncier : opération qui consiste à acheter des terrains pour les viabiliser et les revendre ensuite à des promoteurs immobiliers.

Amont : Partie supérieure d’un cours d’eau, en remontant vers sa source (contraire: aval)

A.P.D. : voir Avant Projet Détaillé

A.P.S. : voir Avant Projet Sommaire

Architecte des Bâtiments de France (ABF) : l’Architecte des Bâtiments de France est fonctionnaire d’Etat. Il a une mission patrimoniale. Il s’occupe notamment de l’entretien des Monuments Historiques et donne un avis sur les dossiers de restauration du petit patrimoine communal, église, fontaine, lavoir, pont…, en vue de l’obtention de subventions.

Assainissement : Ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales avant leur rejet dans le milieu naturel. L’élimination des boues issues des dispositifs de traitement fait partie de l’assainissement.

Assainissement autonome : Par opposition à l’assainissement collectif, ensemble des filières de traitement qui permettent d’éliminer les eaux usées d’une habitation individuelle, unifamiliale, en principe sur la parcelle portant l’habitation, sans transport des eaux usées.

Autochtone : Se dit d’une espèce végétale ou animale qui est originaire de la zone étuduée (par opposition aux espèces introduites)

Aquifère : Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables (formations poreuses et/ou fissurées) et capable de la restituer naturellement et/ou par exploitation (drainage, pompage…)

Aval : Partie inférieure d’un cours d’eau, en descendant vers l’embouchure (contraire. : amont).

Avant Projet Détaillé (A.P.D.) en urbanisme: Ensemble des études de base permettant de définir les caractéristiques principales d’un projet. Les études d’avant projet détaillé permettent le lancement des études de détail et des activités d’approvisionnement.

Avant Projet Sommaire (A.P.S.) en urbanisme: Etude sommaire d’un ouvrage permettant d’en définir les principales caractéristiques et d’en estimer le budget pour une prise de décision sur la suite à donner au projet.


B
Bactérie : Organisme microscopique unicellulaire n’appartenant ni au règne animal ni au règne végétal. Les bactéries prolifèrent partout dans le monde et sont présentes dans tous les milieux, aérien, terrestre et aquatique.

Balivage : Opération (quantifiée par un plan de balivage)qui consiste, dans un taillis sous futaie, à choisir et à désigner un nombre suffisant (en fonction de la norme prévue) de baliveaux de bonne qualité pour assurer la maintien du traitement en taillis sous futaie.

Baliveau : Arbre ayant l’âge du taillis qui l’entoure, issu de semis, ou à défaut de rejet, (si possible affranchi ou sur le point de l’être). Il présente les caractéristiques de forme et de vigueur qui laissent présager la production à terme de bois d’œuvre de qualité.

Base : Substance qui se dissocie plus ou moins complètement en solution aqueuse. Les bases réagissent avec les acides pour donner un sel et de l’eau.
Parmi les bases utilisées en traitement des eaux, on peut citer : la chaux, la soude.

Bassin hydrographique : Terme utilisé généralement pour désigner un grand bassin versant. Zone dans laquelle toutes les eaux de ruissellement convergent, à travers un réseau de rivières, fleuves et éventuellement de lacs, vers la mer où elles se déversent par une seule embouchure, estuaire ou delta.

Bassin versant : Surface d’alimentation d’un cours d’eau ou d’un lac soit l’aire de collecte considérée à partir d’un exutoire, limitée par le contour à l’intérieur duquel se rassemblent les eaux précipitées qui s’écoulent en surface et en souterrain vers cette sortie.

Batardeaux : Barrages rustiques qui permettent de cloisonner le marais ou le cours d’eau en niveaux d’eau différenciés.

Benthos : Ensemble des êtres vivants sur le fond des mers ou lacs ou à proximité du substrat. On parlera de faune benthique.

Biocénose : Flore et faune d’un milieu déterminé.

Biodiversité : La biodiversité ou diversité biologique peut être définie à trois niveaux différents. La plus connue est la variété des espèces dans un milieu donné. Mais la variété de la vie sur Terre se situe également au niveau de la variété génétique au sein des espèces et au niveau de la variété des écosystèmes.

Bioénergie : La bioénergie résulte du processus de valorisation énergétique de la biomasse, lorsque celle-ci est utilisée comme combustible pour produire de la chaleur ou de l’électricité.

Biogaz : ensemble des gaz émis par la putréfaction des matières organiques parmi lesquelles nous relèverons notamment le méthane, le gaz carbonique, le monoxyde de carbone, l’oxygène, l’azote et l’hydrogène sulfuré

Biomasse : Masse de matière vivante contenue dans une unité déterminée de surface ou de volume de l’environnement marin. Dans le domaine de l’énergie, le terme de biomasse regroupe l’ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d’énergie

Biopesticides : Composés qui détruisent les organismes en vertu d’effets biologiques spécifiques plutôt que comme un poison chimique à large spectre. Ils diffèrent des agents de biocontrôle étant des agents passifs, alors que les agents de biocontrôle cherchent activement le parasite. La raison du remplacement des pesticides conventionnels par les biopesticides est que ces derniers

Biosphère : Région de la planète renfermant l’ensemble des êtres vivants et dans laquelle la vie est possible en permanence.

Biotope : Milieu biologique défini (une mare, une grotte, un champ en friche…) caractérisé par des facteurs climatiques, géographiques, chimiques, physiques, morphologiques, géologiques, etc. en équilibre constant ou cyclique et occupé par des organismes qui vivent en association spécifique (biocénose). C’est la composante non vivante dite «abiotique» de l’écosystème.

Bondes : Systèmes de prise d’eau qui peuvent prendre la forme de robinets vannes, de bouchons de bois, etc. On trouve les bondes notamment dans les marais salés où elles permettent d’alimenter les zones exploitées.

Bornage : permet de définir une limite entre deux propriétés contiguës. Il peut être amiable ou demandé par l’intermédiaire du Tribunal en cas de désaccord entre les propriétaires.

Boues d’épuration : mélange d’eau et de matières solides séparées par des procédés biologiques ou physiques des divers types d’eau qui les contiennent.

Bouquet : Groupe d’arbres de dimension et d’âge voisins occupant une surface comprise entre 20 ares et 50 ares.

But : Levée de terre aménagée par l’homme dans le marais.


C
Cadastre : ensemble des documents établis à la suite de relevés topographiques. Il est géré par la Direction des Impôts et a pour but de les propriétés foncières d’un territoire et de calculer l’assiette de l’impôt foncier. Le service du Cadastre peut délivrer des reproductions payantes du plan cadastral et des matrices.

Carrières : Gisement exploité de substances minérales défini par opposition aux mines qui font l’objet d’une législation spécifique. Les carrières concernent les matériaux de construction, d’empierrement… Elles peuvent être superficielles ou souterraines, alluviales ou en roche massive.

C.A.U.E. : voir Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement.

C.D.C. : voir Communauté de Communes

Cendres volantes : résidus des usines d’incinération compre¬nant notamment les résidus de dépoussiérage et les résidus de neutralisation des fumées.

Certificat d’Urbanisme : document délivré par les Communes permettant de connaître les règles d’urbanisme applicables à une unité foncière.

Cellule photovoltaïque : Composant électronique qui, exposé à la lumière (photons), génère une tension électrique (volt) (cet effet est appelé l’effet photovoltaïque). Le courant obtenu est un courant continu et la tension obtenue est de l’ordre de 0,5 V.

Charbon actif : Matériau poreux à haute capacité d’adsorption, obtenu par la carbonisation de végétaux ou de minéraux tels que bois, tourbe, anthracite, noix de coco.

Clapets : Ouvrages simples permettant l’évacuation des eaux du marais en cas de risque d’inondation.

Clarification d’une eau : Ensemble des traitements destinés à éliminer les matières en suspension, la turbidité et la couleur d’une eau.

Coagulant : Produit chimique ou organique destiné à favoriser la coagulation des matières colloïdales en suspension dans une eau. Les plus courants sont le sulfate d’aluminium et le chlorure ferrique.

Coefficient d’occupation des sols (C.O.S.): Il est fixé par les communes et détermine la surface constructible par rapport à la superficie du terrain. Le COS fixe donc la densité maximale de construction autorisée sur un terrain. En multipliant ce coefficient par la surface du terrain, on obtient la SHON (surface hors œuvre nette) constructible, c’est-à-dire la surface de plancher constructible sur le terrain en question. Exemple. un COS de 0.5 sur un terrain de 800m2 permet un droit de construire de 400m2

Cogénération : production simultanée de chaleur et d’électricité, par exemple dans une installation d’incinération avec récupération de chaleur.

Climat : Ensemble des phénomènes météorologiques qui caractérisent l’état moyen de l’atmosphère et son évolution en un lieu donné.

Coliformes : Bactéries indicatrices de contamination fécale.

Commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) : il s’agit d’un des outils de la stratégie de lutte contre l’artificialisation des terres agricoles. Enjeu : concilier les objectifs de construction de logements et la nécessaire lutte contre l’artificialisation des sols; Lutter contre la régression des surfaces agricoles et naturelles; Lutter contre l’étalement urbain; Préserver la biodiversité et les continuités écologiques;Gérer de manière économe les ressources et l’espace

Commensal : Animal vivant sur ou à proximité d’un animal hôte et qui détourne à son profit une partie de la nourriture de l’hôte, bénéficie de sa protection, se déplace porté par lui… sans s’attaquer à ses tissus ou le gêner (à la différence du parasite)

Communauté : Groupe de populations qui ont des modes de vie similaires (ex : communauté d’Insectes, d’Oiseaux).

Communauté de Communes ( C.D.C. ) : Regroupement de plusieurs communes d’un seul tenant et sans enclave, comptant jusqu’à 50 000 habitants s’il n’y a pas de communes de plus de 15 000 habitants. La communauté de communes a été créée par la loi de 1992. Elle exerce de plein droit, à la place des communes membres, des actions relevant de l’aménagement de l’espace et du développement économique. Elle exerce également les compétences relevant d’au moins un des groupes suivants : environnement, logement/cadre de vie, voirie, équipements culturels et sportifs, enseignement préélémentaire et élémentaire. Elle dispose d’un pouvoir fiscal propre. Elle peut opter pour un régime de Taxe Professionnelle Unique (TPU) dont le produit est encaissé par la communauté de communes. Elle perçoit la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF)-20 euros par an et par habitant-. Le canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est découpé en 2 CDC: Atlancia et Côte de Lumière couvrant la totalité de son territoire.

Compost : Mélange de terre, de résidus organiques et de chaux, qui se transforme peu à peu en terreau.

Concentration en éléments dissous : Teneur en éléments dissous d’une eau. La concentration s’exprime le plus souvent en unités de masse par unité de volume (mg/l ou g/m3ou encore ppm)

Concession (Contrats de) : Mode de gestion selon lequel la collectivité accorde à une société privée la maîtrise d’ouvrage et le financement des investissements d’une activité donnée en contrepartie d’une rémunération établie sur la base de la vente du service aux usagers.

Conchyliculture : Elevage des coquillages comestibles (huîtres, moules…)

Condensats : Eau distillée sous forme liquide, obtenue par condensation de la vapeur, produite par une chaudière. (synonyme : retours de purges)

Confluence : Action de deux cours d’eau qui se joignent.

Codominant : Dans un peuplement, arbre dont le sommet se situe à la même hauteur ou pratiquement à la même hauteur que celui des arbres les plus hauts, mais dont le houppier est concurrencé (comprimé) par celui des sujets les plus vigoureux (arbres dominants).

Confluent : Point de jonction entre deux cours d’eau.

Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement (C.A.U.E.) :
Leurs missions :
– développer l’information, la sensibilité et l’esprit de participation du public dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement,
– contribuer directement ou indirectement à la formation ou au perfectionnement des maîtres d’ouvrage, des professionnels et des agents des collectivités qui interviennent dans le domaine de la construction.
Les services apportés par les CAUE et qui peut en bénéficier :
– les particuliers : le CAUE fournit aux personnes qui désirent construire les informations, les orientations et les conseils propres à assurer la qualité architecturale des constructions et leur bonne insertion dans le site environnant…,
– les professionnels, les associations, les élus locaux, les administrations : le CAUE est à la disposition des collectivités et des administrations publiques qui peuvent le consulter sur tout projet d’urbanisme, d’architecture ou d’environnement, des structures et organisations concernées par les procédures de protection et de production du cadre de vie et de l’environnement.

Contenance cadastrale : Surface fiscale d’une parcelle de terrain. Seule une surface bornée peut être exacte.

Contrebot : Fossé creusé en contrebas d’un bot.

Convergence (zone de) : Zone d’un écosystème pélagique arrivé au stade ultime de maturité.

Corrosion : Attaque de la surface d’un métal due à une action électrochimique en milieu aéré ou non. Une attaque par action physique peut être la cause d’érosion ou d’abrasion. L’attaque d’un matériau non métallique est une dégradation.

Corrosivité: Propriété d’une eau à attaquer certains matériaux par une action chimique, physico-chimique ou biochimique.

C.O.S. : voir Coefficient d’occupation des sols

Crue : Phénomène récurrent, faisant partie du régime d’un cours d’eau et caractérisé par une montée plus ou moins brutale du niveau d’un cours d’eau, liée à une croissance du débit jusqu’à un niveau maximum, pouvant se traduire par un débordement du lit


D
Débit : Volume d’eau qui traverse une section transversale d’un cours d’eau par unité de temps.

Décantation : Procédé physique de séparation des matières en suspension dans un liquide, faisant appel à l’action de la pesanteur pour les rassembler en totalité ou en partie et pour les collecter au fond d’un réservoir (décanteur).

Décentralisation : opération de transfert des pouvoirs de l’Etat vers des autorités locales. La décentralisation correspond à un transfert d’attributions de l’Etat à des collectivités territoriales, juridiquement distinctes de lui. Il ne faut pas confondre la décentralisation avec la déconcentration, par laquelle l’Etat transmet à ses représentants locaux certains pouvoirs de décision.

Déchet industriel banal : déchet provenant de l’industrie ant pas, a priori, de caractère toxique.

Déchet industriel spécial : se dit d’un déchet industriel toxique.

Déchet inerte : déchet non toxique, non biodégradable. très peu soluble dans l’eau, non oxvdable.

Déchet ultime : déchet résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment. notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux» (Loi du 13 juillet 1992.) La notion de déchet ultime n`est pas figée, car elle est amenée à évoluer en fonction des données technologiques et économiques.

Déchetterie : espace aménagé, gardienné et clôturé, où le particulier peut apporter et trier ses déchets encombrants, ainsi que d’autres déchets en les répartissant dans des conteneurs spécifiques (ferrailles, monstres, déchets végétaux, gravats, tout-venant, papiers, cartons, huiles usagées, etc.) en vue d’éliminer ou de valoriser au mieux les matériaux qui les constituent. Le canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie dispose de 4 deéchetteries situées à Brétignolles-sur-Mer, Givrand, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Maixent,

Déclaration d’Utilité Publique (D.U.P.) : Un projet d’intérêt public (équipements publics, voirie, transport, logements sociaux…) nécessite des acquisitions de terrains ou de bâtiments par la personne publique qui en a l’initiative (État, département, ville, SNCF…) pour les libérer et les démolir. Il peut alors donner lieu à expropriation après DUP.

Déclaration de travaux : Formalité s’imposant aux travaux de faible importance réalisés sur ou dans un bâtiment (surface construite inférieure à 20m², ravalement, murs de clôtures, modification de façade…). Les imprimés sont à demander en mairie.

Déminéralisation : Procédé d’épuration de l’eau destiné à éliminer partiellement ou totalement les sels qui y sont dissous.

Désinfection : Opération permettant de réduire de 105 la population microbiologique d’une eau (voir aussi stérilisation).

Développement Durable (DD) : Processus de développement qui concilie l’écologique, l’économique et le social et établit un cercle vertueux entre ces trois pôles. Il est respectueux des ressources naturelles et des écosystèmes, support de vie sur Terre, qui garantit l’efficacité économique, sans perdre de vue les finalités sociales du développement que sont la lutte contre la pauvreté, contre les inégalités, contre l’exclusion et la recherche de l’équité. (définition caue74)

Diatomées : Algues microscopiques brunes unicellulaires constituées d’un squelette silicieux. Elles sont une composante majeure du peuplement algal des cours d’eau et des plans d’eau.

Document d’Orientations de d’Objectifs (DOO) : il détermine les orientations générales de l’organisation de l’espace. Il définit les grands équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces ruraux, naturels, agricoles et forestiers.

Dragage : Excavation de sols sous eau.

Dureté (d’une eau) : Teneur en calcium et magnésium, s’opposant à la formation de mousse avec le savon et permettant le dépôt de sels insolubles et incrustants (tartres ou incrustations).

Déshydratation (appelée aussi Dessiccation) : Lorsqu’un organisme perd une partie de son eau.

Directive Seveso ou Zone Seveso : zone de protection limitant les constructions et activités en fonction des risques majeurs existants à proximité.

Dissémination : Dispersion naturelle des graines de plantes.

Diurne : Qui se montre le jour.

D.P.U. : voir Préemption urbain (droit de)

Droit de Préemption Urbain ( D.P.U. ) : permet à une commune de limiter la spéculation et de se donner les moyens d’acquérir des biens immobiliers destinés à des réalisations publiques ou à la constitution de réserves foncières.

D.U.P. : voir Déclaration d’Utilité Publique


E
E.B.C. : voir Espace Boisé Classé

Écologie : (en grec, Oikos = maison). Sciences de l’habitat.
C’est la science des conditions d’existence et des interactions entre les organismes et leur environnement.

Ecomusée : Institution culturelle assurant, d’une manière permanente, sur un territoire donné, avec la participation de la population, les fonctions de recherche, conservation, présentation, mise en valeur d’un ensemble de biens naturels et culturels, représentatifs d’un milieu et des modes de vie qui s’y succèdent.

Écosystème : Ensemble des êtres vivants et des éléments non vivants d’un milieu qui sont liés vitalement entre eux.

Embouchure : Endroit où le fleuve se jette dans la mer. Selon l’importance de la marée, l’embouchure prend la forme d’un estuaire ou d’un delta.

Endogé : Qui vit sous le sol, dans le substrat.

Énergie fossile : L’énergie fossile désigne l’énergie que l’on produit à partir de roches issues de la fossilisation des êtres vivants : pétrole, gaz naturel et houille. Elles sont présentes en quantité limitée et non renouvelable à l’échelle historique. Leur utilisation est génératrice de déchets polluants pour notre écosystème et des principaux gaz à effet de serre

Énergie renouvelable : Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à l’échelle de l’homme. Les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les astres, principalement le Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune (marée) et la Terre (énergie géothermique).

E.N.F. : voir Espaces Naturels de France

E.N.S. : voir Espace Naturel Sensible

Eolienne : Dispositif utilisant la force motrice du vent pour produire soit de l’énergie mécanique (dans le cas d’une éolienne de relevage d’eau), soit de l’électricité (dans le cas d’un aérogénérateur).

Épandage : Apports sur le sol, selon une répartition régulière, d’effluents d’élevage, d’amendements, d’engrais, de produits phytosanitaires, de boues de station d’épuration, etc.

Épigé : Qui vit au dessus du sol.

Epineuston : Organismes vivant sur l’interface eau-atmosphère (ex : Crustacés, Hallobates)

E.P.R. voir Espaces Proches du Rivage

Érosion : Phénomène résultant de l’action des vents (érosion éolienne) ou de l’eau (érosion hydraulique) qui provoque l’enlèvement des couches supérieures des sols et la dégradation des roches.

Espaces Proches du Rivage (EPR) Espaces susceptibles d’accueillir, sous certaines conditions, une  » extension limitée  » de l’urbanisation (article L. 146-4-II du code de l’urbanisme), alors que la bande littorale de 100 mètres qui court le long du rivage est, en principe, inconstructible.

Espèce : Ensemble d’individus susceptibles, dans les conditions naturelles, de se reproduire entre eux, et entre eux seulement, et d’avoir des descendants fertiles.

Essence : Terme forestier correspondant à l’espèce botanique d’un arbre. En sylviculture ce terme, accompagné d’un identifiant complémentaire permet de préciser le rôle d’une essence dans le peuplement

Estran : Zone littorale comprise entre les niveaux de plus basses mers et de plus hautes mers, alternativement émergée et immergée. On l’appelle aussi zone de balancement des marées.

Estuaire : Embouchure d’un fleuve influencée par la marée. Les alluvions transportés par le fleuve vont et viennent dans l’estuaire au gré des marées, formant le « bouchon vaseux ».

Étage : Espace vertical du domaine benthique marin où les conditions écologiques sont à peu près constantes, ou varient régulièrement entre les deux niveaux critiques marquant les limites de l’étage.

Étiage : Plus bas niveau des eaux d’un cours d’eau.

Étier : Canal qui amène l’eau de mer dans les marais salants.

E.P.C.I. voir Etablissement Public de Coopération Intercommunal)

Espace Boisé Classé (EBC) : c’est une zone protégée, instituée par la ville, dans les documents d’urbanisme, destinée à préserver ou à créer un espace vert, et quasiment inconstructible (sans compensation).

Espace Naturel Sensible (ENS) : c’est un espace vert ou forestier, un territoire dont les qualités en termes de flore, de faune, constituant un intérêt écologique à protéger, qui est délimité par le Conseil Général, bénéficient d’un droit de préemption, en vue de sa préservation et de son éventuelle ouverture au public.

Espaces Naturels de France (ENF) : créée en 1988, la fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels, Espaces Naturels de France, rassemble les Conservatoires d’Espaces Naturels de France. Aujourd’hui, 21 Conservatoires régionaux et 8 Conservatoires départementaux adhèrent à la fédération nationale. Elle a pour mission principale de représenter le réseau des Conservatoires et de favoriser les échanges entre ses membres afin de renforcer leurs actions sur le terrain.

Etablissement Public de Coopération Intercommunal : voir E.P.C.I.

Ethologie : Science ayant pour but l’étude des comportements et des moeurs des animaux dans leur milieu naturel.

Eutrophisation : Enrichissement des cours d’eau et des plans d’eau en éléments nutritifs, essentiellement le phosphore et l’azote qui constituent un véritable engrais pour les plantes aquatiques. Elle se manifeste par la prolifération excessive des végétaux dont la respiration nocturne puis la décomposition à leur mort provoquent une diminution notable de la teneur en oxygène. Il s’ensuit, entre autres, une diversité animale et végétale amoindrie et des usages perturbés (alimentation en eau potable, loisirs,…)

Exutoire : Partie la plus basse d’un bassin versant par laquelle passe l’ensemble des eaux reçues par le bassin versant.


F
Facteur écologique : Tout élément de l’environnement susceptible d’agir directement sur les êtres vivants au moins durant une phase de leur cycle (phase de croissance, de reproduction).

Filtration directe : Méthode de clarification dans laquelle l’eau additionnée ou non de réactifs est introduite sur le filtre sans décantation préalable.

Filtration lente : Filtration sur matériau granuleux (sable ou anthracite le plus souvent) d’eaux moyennement riches ou très riches en solides en suspension, à des vitesses comprises entre 4 et 30 m/h.

Filtre à diatomées : Filtre à pré couche utilisé principalement en traitement d’eau de piscine, dont la pré couche est constituée de carapaces siliceuses de diatomées fossilisées (ou Kieselguhr), organismes marins très petits (5 à 100 µm)

Filtre rapide : Filtration sur matériaux granuleux d’eaux peu ou très peu chargées de solides en suspension, à des vitesses comprises entre 30 et 70 m/h.

Floculant : Produit minéral ou organique destiné à favoriser la floculation des matières, préalablement coagulées, présentes dans une eau à traiter. On distingue des floculants minéraux (silice activée,…), organiques d’origine naturelle (alginates), synthétiques (poly-électrolytes…)

Flux : Montée de la mer, due à la marée

Fusion : Liquéfaction de solides sous l’action de la chaleur.

Futaie : Peuplement forestier composé d’arbres issus de graines (semis ou plants). Régime sylvicole correspondant.


G
Gaz de Pétrole Liquéfié (G.P.L.) :Il est composé d’environ 80 % de butane et 20 % de propane.

Géomorphologue : Personne qui étudie le relief terrestre.

Guilde : Groupe d’organismes à même mode de vie.

GPL : voir Gaz de Pétrole Liquéfié.

Gulf Stream : le plus important courant marin de l’océan Atlantique nord. Il transporte, en surface de l’océan, les eaux chaudes des tropiques via le golfe du Mexique jusqu’à la façade nord-ouest de l’Europe. Au cours de leur parcours, les eaux chaudes se refroidissent et repartent vers l’Équateur par des courants de profondeur.


H
Habitat : Ensemble des conditions d’existence subit ou exigées par un organisme ou un groupement d’organismes.

Houle : Mouvement ondulatoire de la mer ou d’un lac, provoqué par le frottement du vent à la surface de l’eau.

Humus : Matière organique du sol transformé par des micro-organismes

Hydrolyse : Décomposition d’une substance chimique par l’eau avec dissociation simultanée de celle-ci.

Hydrophile : Désigne les espèces vivantes propres aux habitats humides et/ou aquatiques. Désigne une affinité pour l’eau.

hygrophile : adjectif. Se dit des êtres vivants, plus particulièrement des végétaux, qui ont besoin de beaucoup d’humidité pour se développer.

Hypogée : Qui vit dans les cavernes.


I
Impact (Etude d’) : Synthèse des études menées dans le cadre d’un projet d’aménagement pour déterminer ses incidences sur les milieux naturel et humain et en limiter les conséquences.
L’étude d’impact a pour objet d’intégrer le souci d’environnement dans toutes les actions de planification et d’aménagement…, de concevoir des projets plus respectueux de l’homme, des paysages et des milieux naturels, plus soucieux d’économiser l’espace, d’épargner les espèces, de limiter la pollution de l’eau, de l’air, des sols… (circ. 27 septembre 1993, applic. du décret 93/245 du 25 février 1993)

Isotope : l’isotope d’un élément chimique est un atome qui possède le même nombre d’électrons que cet élément mais dont le noyau se caractérise par une masse supérieure.


J
Jusant : Descente de la mer, due à la marée

L
Lagunage : Méthode d’épuration des eaux usées consistant à les épandre dans des cuvettes dans lesquelles se développent des végétaux aquatiques qui fixent une partie des phosphates et nitrates, et des bactéries qui décomposent la matière organique.

Lentique, lénitique : Biotope ou biocénose d’eau calme (lacs, étangs).

Lessivat : eau ayant pénétré à travers des déchets et se chargeant bactériologiquement et chimiquement.

Lichen : Association d’une algue et d’un champignon. Les lichens n’ont pas de racines, pas de dispositifs de protection, leur nutrition est exclusivement tributaire de l’atmosphère, et leur Croissance est continue en toute saison.

Limon : Fines particules de sable ou de roche transportées par l’air ou l’eau qui se déposent sous forme de sédiments

Lisier : Effluent d’élevage, urines et fèces, accompagnés d’une quantité variable de litière et d’aliments.

Lotique : Biotope ou biocénose des eaux courantes.


M
Mâchefers (ou scories) : résidus du brûlage des déchets, sortant du four.

Macrophytes : Plantes aquatiques de grande taille.

Maître d’œuvre – urbanisme : Celui qui crée ou conçoit l’oeuvre dans le domaine du bâtiment (construction, rénovation, réhabilitation…) ou des travaux publics et en dirige la réalisation pour le compte d’un client. Il s’agit souvent d’un architecte pour les bâtiments.

Maître d’ouvrage -urbanisme : Personne physique ou morale à qui le projet élaboré par l’équipe de maîtrise d’oeuvre est destiné. Cette dénomination est utilisée dans tous les documents officiels ou les revues, comme dans les contrats pour désigner celui qu’on appelle plus ordinairement le client : collectivité publique ou locale, Office Public d’HLM, etc.

Mangrove : Ecosystème fragile caractéristique des littoraux tropicaux. Les mangroves sont principalement constituées de palétuviers (possédant des racines échasses) et sont situées dans la zone de balancement des marées, elles sont très utiles pour la protection des terres et pour l’accroissement de la production piscicole. Elles couvrent une surface d’environ 100 000 km2 dans le monde.

Marais : Zone de terre humide dominée par une végétation herbacée. Les marais peuvent contenir des eaux douces ou des eaux salées.

Marécage : Zone de terre humide dominée par une végétation résistante à l’eau.

Marée : Mouvement périodique du niveau de la mer, dû aux effets de l’attraction gravitationnelle exercée par la Lune et le Soleil.

Matières à suspension : Particules solides très fines présentes dans l’eau, que la pratique divise en : matières décantables, qui se séparent naturellement, sans apport de réactif, quand l’eau est au repos, matières colloïdales trop fines pour décanter par gravité, mais éliminables par coagulation.

Matière minérale : Matière composant les roches.

Matière organique : Matière composant les êtres vivants.

Métaux lourds : Métaux dont la densité est supérieure à 4, 5 (plomb, mercure, arsenic, cadmium, zinc, cuivre, chrome, nickel …) provenant des tuyauteries, des piles, des peintures et qui se fixent le long de la chaîne alimentaire pour attaquer le système nerveux et la formule sanguine.

Méthanisation : C’est la fermentation anaérobie (en absence d’oxigène) des matières organiques productrice, entre autres de méthane. De plus cela permet une dépollution des matières traitées, et une désodorisation qui est un atout important dans la cas de traitement des effluents venants des élevages

Migration : Déplacement collectif temporaire d’une société animale, périodique ou non.

Mimétisme : Propriété que possèdent certaines espèces animales, pour assurer leur protection, de se rendre semblables par l’apparence au milieu environnant, à un être de ce milieu, à un individu d’une espèce mieux protégée ou moins redoutée.

Mitage : Dissémination spontanée ou insuffisamment contrôlée de constructions implantées dans des zones rurales ou en périphérie des agglomérations, entraînant une détérioration du paysage et des risques de pollution du milieu naturel.

Monument historique : immeuble dont la conservation présente soit en totalité, soit en partie, au point de vue de l’histoire ou de l’art, un intérêt public (article 1er de la loi du 31 décembre 1913).
Ces immeubles sont soit classés par le ministre de la Culture, soit inscrits sur un inventaire supplémentaire (par arrêté du préfet de région ou par arrêté du ministre chargé des affaires culturelles lorsque l’inscription est proposée par la commission supérieure des monuments historiques).


N
Nappe phréatique : Première nappe rencontrée lors du creusement d’un puits. Nappe généralement libre, c’est-à-dire dont la surface est à la pression atmosphérique. Elle peut également être en charge (sous pression) si les terrains de couverture sont peu perméables. Elle circule, lorsqu’elle est libre, dans un aquifère comportant une zone non saturée proche du niveau du sol.

Necton : Ensemble des organismes qui peuvent vaincre les courants par leur nage et donc se déplacent de façon autonome.

Neutralisation : Opération qui consiste à amener une solution à un pH voisin de 7 : par acidification si son pH initial est supérieur à 7 et par alcalinisation s’il est inférieur à 7.

Neuston : Organismes vivants au voisinage immédiat du milieu fluide, à l’interface eau-atmosphère.

Nutriment : Substance alimentaire qui peut être assimilée directement et totalement par un être vivant (ex. sels minéraux pour les plantes).

Nocturne : Qui se montre la nuit.


O
Office National des Forêts (ONF) : Etablissement public à caractère industriel et commercial, l’ONF est placé sous la tutelle de l’Etat (Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation de la Pêche et des Affaires rurales et Ministère de l’Ecologie et du Développement durable). Il a succédé en 1966 à l’Administration des Eaux et Forêts créée en 1291 par Philippe Le Bel.

O.N.F. : voir Office National des Forêts

Osmose : Diffusion naturelle d’un solvant à travers une membrane semi-perméable, à partir d’une solution diluée vers une solution concentrée. La différence de concentration engendre une pression dite osmotique dont l’effet est d’égaliser les concentrations de part et d’autre de la membrane, et par suite, de diluer la solution la plus concentrée. L’osmose joue un rôle capital dans la circulation de l’eau dans les organismes vivants.

Osmose inverse : Procédé de séparation par membrane destiné à extraire un solvant d’une solution (ex : eau pure à partir d’eau salée). Il consiste, par inversion du processus naturel de l’osmose, à appliquer à une solution en contact avec une membrane semi-perméable, une pression supérieure à la pression osmotique et à recueillir le solvant de l’autre côté de la paroi. Ce procédé fait appel à des pressions de 3 à 100 bars et permet d’éliminer des particules de dimensions comprises entre 0,2 et 10 nm (presque tous les ions et solutés).


P
P.A.D.D. : voir Projet d’Aménagement et de Développement Durable

Parasitisme : État d’un être vivant qui vit en association durable avec un autre dont il se nourrit, sans le détruire ni lui apporter aucun avantage.

Pelagos : Comprend les êtres vivants de pleine eau (en opposition au benthos)

Peuplement : Ensemble d’individus d’un certain nombre d’espèces animales et végétales que l’on trouve sur un fond

pH : Potentiel hydrogène d’un liquide. Plus ce coefficient est bas (inférieur à 7), plus la solution est acide, plus le pH est élevé (supérieur à 7), plus elle est basique.déterminé.

Photosynthèse : Processus au cours duquel les plantes convertissent de l’énergie lumineuse en énergie chimique grâce à leur chlorophylle. Elles utilisent l’énergie des rayons solaires, le gaz carbonique de l’atmosphère et l’eau qu’elles puisent dans le sol pour élaborer la matière vivante (matière organique) qui les constitue.

Pisciculture : Activité d’exploitation légale d’un établissement (ou l’établissement lui-même) séparés du réseau hydrographique par des grilles permanentes empêchant la libre circulation du poisson et le retenant captif à des fins d’élevage économique ou scientifique.

Plan Local d’Urbanisation (PLU) : Document réglementaire qui définit les règles du droit des sols. Il remplace l’ancien Plan d’occupation des sols (POS)

Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE). Etabli dans le cadre de la directive européenne 2002/49/CE, il vise à définir les actions locales à mettre en œuvre afin de prévenir et réduire le bruit dans l’environnement et de protéger les « zones calmes »

Plancton : Ensemble des organismes entraînés par les déplacements d’eau. Ils sont passifs par rapport aux mouvements des masses d’eaux, à l’exception de quelques déplacements verticaux (ajustés sur le rythme nyctéméral)

Plan d’Occupation des Sols (P.O.S.) : voir PLU

Pluviomètre : Appareil qui recueille les précipitations et qui permet d’évaluer leur quantité.

Pluviométrie : Mesure d’une hauteur de précipitations pendant un intervalle de temps.

P.L.U. : voir Plan Local d’Urbanisation

Pluviosité : Quantité de pluie tombant dans un lieu ou une région pendant une période déterminée.

Pollution : Introduction directe ou indirecte, par l’activité humaine, de substances, de vibrations, de chaleur ou de bruit dans l’air, l’eau ou le sol, susceptibles de porter atteinte à la santé humaine, à la qualité de l’environnement, ou aux activités liées à ce dernier.

Population : Ensemble d’individus d’une même espèce coexistant dans le même habitat.

Portes à flot : Portes du marais constituées de 2 vantaux dont le mouvement est commandé par la seule pression de l’eau. Elles sont repoussées et fermées à la montée des eaux marines et s’ouvrent lorsque la marée descend.

Précipitations : Chute d’eau provenant de l’atmosphère sous forme liquide (pluie, brouillard) ou solide (neige, grêle).

Préemption urbain (droit de) (DPU) droit accordé à une collectivité locale, d’acheter en priorité, des biens mis en vente dans des zones préalablement définies. Le but de cette procédure est de réaliser des opérations d’intérêt général.
Toute décision de préemption doit mentionner l’objet pour lequel le droit est exercé. Toutefois, la commune a le droit d’utiliser le bien à d’autres fins que celui indiqué initialement, à la condition que l’opération soit susceptible de justifier le droit de préempter.

Production : Accroissement dans le temps de la biomasse.

Productivité : Biomasse nouvellement produite par unité de temps (= vitesse de production).

Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) : Document de référence en matière d’aménagement et d’urbanisme, intégrant les orientations politiques et les contraintes légales s’imposant à la commune. Partie intégrante du PLU, doit s’articuler avec les documents de planification existant à l’échelle de l’agglomération : Plan de Déplacements Urbains, Programme Local de l’Habitat, Charte de Développement Commercial, Agenda 21


R
Reflux : Descente de la mer, due à la marée

Rejets : Action de jeter, déverser ou laisser s’écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de mer une ou des substances quelconques. Ces rejets peuvent être d’origine industrielle, domestique (collectivité urbaine,…), agricole (élevages,…). Ils peuvent être ponctuels ou diffus.

Réserve foncière -urbanisme : Terrain acheté par une collectivité publique, lorsque l’occasion s’en présente, sans qu’il y ait un usage immédiat, en prévention d’une urbanisation ou d’une ré urbanisation future. Elle permet, en procédant ainsi, par acquisition successive, à la libération progressive des emprises de l’urbanisation future, de préserver les terrains d’une utilisation immédiate qui compromettrait les opérations à venir et donc de se donner les moyens d’une urbanisation plus rationnelle. A posteriori, les politiques de réserves foncières se révèlent presque toujours très payantes en urbanisation nouvelle, tandis que les exemples de catastrophes financières sont nombreux en matière de ré urbanisation.

Rhéophile : Organisme adapté aux forts courants (en milieux lotiques).

Rythme nyctéméral (circadien) : Alternance du jour et de la nuit.


S
S.A.G.E. : voir Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

Saumâtre : Se dit d’une eau à salinité moins élevée que l’eau de mer. Les eaux saumâtres résultent généralement d’un mélange d’eau douce et d’eau de mer.

S.D.A.G.E. : voir Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.A.G.E.) : le SAGE est, comme le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), un document de planification. Établi à l’initiative des acteurs locaux par la Commission Locale de l’Eau (CLE) et approuvé par le Préfet de département, le SAGE fixe à l’échelle d’un sous bassin les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques, de préservation des zones humides, ainsi que des priorités pour atteindre ces objectifs de manière à répondre aux enjeux du SDAGE.
Il a une valeur juridique et s’impose aux programmes et décisions administratives des pouvoirs publics qui doivent être rendus compatibles avec ses orientations et priorités. Sa vocation est d’assurer la cohérence des politiques de l’eau menées à l’intérieur des différents bassins, les comités de bassin et l’État étant garants de cette cohérence.

Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) -urbanisme : document de stratégie d’aménagement. Il expose un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements et de services et présente le projet d’aménagement et de développement durable retenu pour ces domaines. Il fixe les équilibres à respecter, entre les espaces urbains ou à urbaniser et les espaces naturels, agricoles ou forestiers. Il détermine les espaces et sites naturels à protéger et peut définir les grands projets d’équipement et de services, en particulier de transport. Le SCOT prend en compte les programmes d’équipement de l’Etat, des collectivités locales et des établissements et services publics. Il doit être compatible avec les chartes des parcs naturels régionaux. Pour son exécution, le SCOT peut être complété en certaines de ses parties par des schémas de secteur qui en détaillent et en précisent le contenu.
Le programme local de l’habitat, le PDU, le schéma de développement commercial, le PLU, le Plan de sauvegarde et de mise en valeur, la carte communale, les opérations foncières et les opérations d’aménagement doivent être compatibles avec les SCOT et les schémas de secteur. Textes de référence : Articles L 122-1 et suivants du code de l’urbanisme.

Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) : Document de planification élaboré par les Comités de bassin à l’échelle de chaque grand bassin hydro géographique français et approuvé par l’État (représenté par le Préfet coordonnateur de bassin) qui fixe pour 10 ans les orientations fondamentales à mettre en œuvre pour une meilleure gestion de l’eau. Il définit des objectifs de qualité et de quantité des eaux et émet des préconisations qui s’adressent directement aux administrations dans le cadre des procédures réglementaires notamment. Le SDAGE est opposable à l’administration dont les décisions et les programmes doivent lui être compatibles. Il s’agit là d’assurer la cohérence des politiques de l’eau menées à l’intérieur des différents bassins, les comités de bassin et l’État étant garants de cette cohérence.

S.C.OT. : voir Schéma de Cohérence Territoriale

Sécheresse : Période de temps anormalement sec, suffisamment prolongée pour entraîner une pénurie d’eau caractérisée par un abaissement significatif de l’écoulement des cours d’eau, des niveaux des lacs et/ou des nappes souterraines, les amenant à des valeurs inférieures à la normale, et à un assèchement anormal du sol.

Sédentaire : Organisme effectuant quelques mouvements lents de faible amplitude.

Sédiments : Dépôts, continentaux ou marins, qui proviennent de l’altération ou de la désagrégation des roches préexistantes et que transportent fleuves, glaciers ou vents.

Servitude : une servitude est une charge imposée à un bien immobilier bâti ou non, appelé fonds servant, pour l’usage ou l’utilité d’un bien immobilier, appelé fonds dominant, appartenant à un autre propriétaire (article 637 du code civil).

Sessile : Organisme fixé sur le substrat.

Seuils : Ouvrages dans le lit des cours d’eau, maçonnés ou en pierre, permettant de maintenir un niveau minimum constant en amont. Le surplus d’eau passe par-dessus.

Surface Hors Oeuvre Brute ( S.H.O.B. ). superficie calculée avec le murs y compris dépendances, garage, balcon, loggia, combles et sous-sol aménageables. Toutes les surfaces de plancher de chaque niveau sont additionnées. Voir surface de placher.

Surface Hors Oeuvre Nette ( S.H.O.N. ) : superficies des constructions comptées avec les murs. Tous les niveaux sont additionnés puis on soustrait les surfaces annexes, garages … Voir surface de placher.

Surface habitable : superficie calculée à l’intérieur des murs maîtres, pour une hauteur sous plafond supérieure à 1m80.

Surface de plancher : somme des surfaces de plancher closes et couvertes, sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 m, calculée à partir du nu intérieur des façades du bâtiment. Elle se substitue à la fois à la surface de plancher développée hors œuvre brute (Shob) et à la surface de plancher développée hors œuvre nette (Shon) à compter du 1er mars 2012.

Symbiose : Association durable et réciproquement profitable entre deux ou plusieurs êtres vivants.


T
Temps de résilience : Temps nécessaire à un écosystème pour retrouver son état originel après perturbation.

Tourbières : Marécage acide à sphaignes, hypnes, droséra, etc. très souvent situées en tête de bassin versant où la matière végétale s’accumule avec le temps, formant ainsi la tourbe, une «roche végétale» saturée en eau en permanence.

Turbidité : État d’un liquide trouble. En milieu aquatique, la turbidité de l’eau est causée par des sédiments ou des matières en suspension.


U
Urbanisme : Art et science qui touchent à l’analyse, à la composition et au développement de la ville au sens large (types d’utilisation de l’espace, zones à construire, destinations des constructions, dessertes et voiries, phasage dans le temps…). Les études d’urbanisme se traduisent dans des POS-PLU, des Plans d’Aménagement de Zone (PAZ), et ont par exemple pour effet la création de zone d’aménagement concerté (ZAC).

V
Vannes : Ouvrages des marais constitués de lames coulissantes permettant le passage de l’eau dans les 2 sens selon l’effet souhaité.

Voirie et Réseaux Divers (VRD) -urbanisme : Ensemble des ouvrages et des travaux relatifs à la réalisation et à l’aménagement des voies d’accès et de circulation à la périphérie des constructions. Il englobe également l’ensemble des travaux d’adduction, de canalisations et d’évacuations des eaux, reliant la construction au réseau communal.
La  » voirie  » regroupe l’ensemble des voies de circulation du domaine public.
Les réseaux divers désignent l’ensemble des installations (eau, électricité, gaz..) permettant de raccorder les ouvrages de la voirie à la construction, donc par la même, à l’utilisateur.

V.R.D. : voir Voirie et Réseaux Divers


Z
Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) : Zone à l’intérieur de laquelle une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation décide d’intervenir pour réaliser ou faire réaliser l’aménagement et l’équipement des terrains, notamment de ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis ou acquerra en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés (article L.311-1 du code de l’urbanisme).

Zone d’Aménagement Différé (ZAD) : Zone qui peut être créée dans des communes dotées ou non d’un POS-PLU. A l’intérieur de cette zone, un droit de préemption peut être exercé pendant une période de 14 ans, permettant ainsi la réalisation d’actions ou d’opérations ayant pour objet de mettre en oeuvre une politique locale de l’habitat et de constituer des réserves foncières.

Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) : Zones élaborées à l’initiative et sous la responsabilité de la commune, avec l’assistance de l’Architecte des Bâtiments de France. Elles sont créées et délimitées, après enquête publique, par un arrêté du préfet de région avec l’accord de la commune et après avis de la Commission régionale du patrimoine et des sites. Elles peuvent être instituées autour des monuments historiques, dans des quartiers et sites à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d’ordre esthétique ou historique.
La zone de protection comporte des prescriptions particulières en matières d’architecture et de paysage. Les travaux de construction, de démolition, de déboisement, de transformation ou de modification de l’aspect des immeubles compris dans le périmètre de la zone de protection sont soumis à autorisation spéciale.

Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique ou Floristique (ZNIEFF) : Secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien des grands équilibres naturels ou constituant le milieu de vie d’espèces animales et végétales rares, caractéristiques du patrimoine naturel régional. L’inventaire des ZNIEFF identifie, localise et décrit les sites d’intérêt patrimonial pour les espèces vivantes et les habitats. Il rationalise le recueil et la gestion de nombreuses données sur les milieux naturels, la faune et la flore.